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Penthouse Française Magazine Back Issue, Septembre 1990

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Penthouse Française # 68 - Septembre 1990 Magazine

SOMMAIRE

COUVERTURE
Marie Duarte.
Photo : Hank Londoner.

4 EDITORIAL
Les frasques royales et voluptueuses de Jeanne Bécu, comtesse du Barry.
Par Roger Peyrefitte.
Photo : Yves de Jonghe.
6 EN LIBRAIRIE
Par Véra Valmont.
8 MANHATTAN AUX MAINS DES CORÉENNES
Ces jeunes personnes á l'exquise féminité ont envahi les salons de massage new-yorkais convertis dans 75 % des cas en bordels.
Une enquête de Ellis Henican.
Illustration Alan Reingold.
14 THAINA ET LISA
Rencontre astrale de deux stars.
Photos : John David.
25 PENISTROIKA
Sous les rayons ardents du soleil, le dégel extrasensoriel des relations Est-Ouest.
Par T. Cheney.
30 SHOW-BAISE
Faut-il coucher pour mieux pénétrer le monde du chaudbizzz ?...
Par Jean-Christophe Florentin.
Illustration : Philippe Huger.
38 LE TOP JOHNIE
Suffragette de l'égalité des sexes, Johnie a dix-neuf ans et la bougeotte.
Photos : Carl Wachter.
52 LÈVRES DU MOIS
Plus énigmatiques que le sourire de La Joconde, les labiales extraordinaires d'une jeune fille honteuse.
Photos : Albert Squillace.
54 LOLA
Lola est très bavarde et ses arguments majeurs sont indiscutablement de poids.
Photos : Earl Miller.
62 L'ÉTERNEL MASCULIN
Le guide du savoir-jouir de la vie á l'usage de l'homoerectus insatisfait.
Par Dennis Prager.
Illustration : Paul Wunderlich.
67 PENTHOUSE VIDÉO CLUB
68 PUNK'ART
Deux artistes impudiques dont les doigts ont pris le relais des pinceaux indiscrets.
Photos : Earl Miller.
76 NOUVEAUTÉS X
Présentation des meilleures cassettes du mois.
Par Paul Stephen et Jean-Louis Vilier.
80 LE X DANS TOUS SES ÉTATS
Tout n'est pas pourri au royaume de la vidéo X. Le rapport es-sexe de notre expert en pornographie pour mater intelligent.
Par Didier Saillac.
Photos : X. D.R.
84 LA BOUTIQUE PENTHOUSE
Sélectionnées par Penthouse, quatre vidéos á prix spécial réservées aux lecteurs du magazine.
88 AVIS AUX AMATEURS
Silence, on tourne! Le réalisateur c'est vous, la diva c'est elle! Et il y a 10000F á gagner.

EDITORIAL
La Pompadour m'a toujours laissé froid; mais je suis amoureux de Mme du Barry depuis ma jeunesse. L'éclat et le tragique de son destin me fascinent, comme son charme voluptueux. Ce qui contribuait á m'intéresser a elle, c'est que le nom qu'elle portait, était dune famille des environs de Toulouse, capitale de ma province. Aux Sciences politiques, j'avais communiqué cette passion a mes amis et nous al-lions, le dimanche. nous promener autour de son château de Louveciennes, qui appartenait alors au parfumeur Coty. Plus tard, au Quai d'Orsay, ma première dépense voluptuaire fut l'achat d'un autographe de la divine comtesse : je le conserve chez moi, dans un cadre Louis XVI, et j'en admire le tour élégant.
Jeanne Bécu, future comtesse du Barry, naquit a Vaucouleurs, dans une famille de ratisseurs, et fille probablement d'un moine Picpus, Gomard de Vaubernier, dit frère Ange. Sa beauté radieuse lui faisait croire á sa destinée et son penchant a la galanterie, en contraste avec son prénom de Jeanne, souvenir de sa compatriote la Pucelle, lui marquait sa voie. Cependant, sa mere ayant quitté Vaucouleurs pour Paris, la fit entrer chez les Filles de Sainte-Anne, adoratrices du Sacré-Coeur. oû Jeanne passa neuf ans et recut une excellente education.
A dix-huit ans, elle fut vendeuse, rue Neuve-desPetits-Champs, dans la boutique «A la Toilette» du sieur Labiile, sous le nom de Mlle Beauvarnier ou Vaubernier. Après quelques pasSades, elle devint la maitresse d'un aventurier languedocien, Jean-Baptiste du Barry. Pour la lancer dans le monde, it lui fit épouser son frère Guillaume, gros lourdaud, qu'il renvoya au fond de sa province le lendemain même du Mariage. Jeanne Bécu-Beauvarnier était comtesse du Barry.
Louis XV, le Bien-Aimé, veuf a la fois de sa principale maitresse, la marquise de Pompadour, et de son épouse légitime. Marie Leszczynska, n'avait alors que les divertissements du Parc-aux-Cerfs. Le maréchal duc de Richelieu, l'homme de toutes les intrigues, prépara l'échelon nécessaire pour hausser Mme du Barry jusqu'á la couche royale, avec le secours du premier valet de chambre Lebel, pourvoyeur des plaisirs du maitre. Elle conquit le roi en lui révélant deux choses : les plaisirs de la fellation et ceux de la sodomie.
La nouvelle favorite grit très rapidement le ton de la Cour, c'est-á-dire du plus grand monde. Ce qui enchantait Louis XV, c'est qu'a cote de ses bonnes manières. auxquelles tous les contemporains ant rendu hommage. elle affectait avec lui. dans l'intimité, le langage de la plèbe. d'oû elle sortait. Elle lui donnait même un nom de laquais en l'appelant «La France". Un jour qu'il avait mis chauffer du moka sur un réchaud sans prendre garde a l'opération. elle lui cria soudain: «La France, ton café fout le camp !». L'un de ses charmes était aussi de zézayer légèrement. Le roi s'amusait de ('entendre dire, quand elle perdait au jeu : «Ze suis frite !»
II lui allouait une pension de deux cent mille livres par mois, qui fut bientOt portée a deux cent cinquante mille (on doit multiplier ces chiffres par vingt si Ion veut calculer ce qu'ils représentent aujourd'hui). Il lui avait octroyé d'abord le Petit Trianon, puffs le pavilion de Louveciennes, pits de la machine de Marly. dont le bruit, pourtant intense. ne la gênait nullement. L'architecte Ledoux transforma la maison en un ravissant petit château. Elle y recut un soir le roi a souper en nombreuse compagnie. et it vint y coucher un grand nombre de fois.
Dès que le dauphin. futur Louis XVI, eut épousé Marie-Antoinette d'Autriche. celle-ci. — sous ('influence de Mesdames, les filles du roi, rancies en dévotion — entra en guerre ouverte avec la favorite. «C'est la plus sotte et la plus impertinente creature qui soft imaginable-, écrit-elle a sa mere, l'impératrice Marie-Thérèse. L'impertinence de Mme du Barry était de s'être «trouvée deux fois a cöté d'elle (a une table de jeu â Marly) et de ne lui avoir point parlé.» Au contraire, cette reserve fait honneur a la favorite qui tenait â éviter l'apparence de toute bassesse â l'égard dune dauphine hostile, surnommée par else "la petite rousse".
A peine Louis XV eut-il expiré, le 10 mai 1774. que son successeur expédia «la dame comtesse du Barry» â l'abbaye de Pont-aux-Dames, près de Meaux, et Jean-Baptiste du Barry au château de Vincennes. Elle s'écria : «Le beau foutu règne qui commence par des lettres de cachet !» Le prince de Ligne, le grand seigneur le plus spirituel du xviiie siècle, au mieux avec la Cour. fut ('artisan de sa liberté. «Elle est agréable a voir et a avoir». a-t-il dit. Mais ce dernier mot ne doit viser qu'une liaison postérieure a la mart de Louix XV, car nul ne se serait avisé d'être le rival du roi.
Deux ans plus tard, Louis XVI rendit â Mme du Barry tous ses biens personnels (Louveciennes et ses bijoux qui, seuls, étaient évalués a deux millions de livres). plus les cent cinq mille livres de rente sur l'Hötel de Ville qu'elle tenait de Louis XV. En mai 1777. l'empereur Joseph II. qui faisait un voyage non officiel en France. visita l'ancienne maitresse de Louis XV, a la grande fureur de Marie-Antoinette. De son coté. l'année suivante. elle alla voir Voltaire. venu mourir a Paris.
Elle eut alors une liaison avec un voisin de campagne. un Anglais, lord Seymour. On ne possède que sept billets envoyés par elle a ce personnage. L'un d'eux contient l'aveu singulier de plaisirs solitaires : «... Mon cceur est a vous sans partage et, si j'ai manqué a ma promesse, mes doigts sont seuls coupables.» On volt qu'elle avait pris le langage de la littérature libertine et nul ne saurait le lui reprocher. Des pamphlétaires ant prétendu que, dans son enfance. elle avait introduit des livres obscènes chez les Adoratrices du Sacré-Cceur.
Mais. â partir de 1783. son grand amour fut le duc de Brissac, gouverneur de Paris, liaison qui ne leur porta bonheur ni â l'un ni â l'autre. Le 10 janvier 1791, comme elle était a Paris chez le duc pour tirer les rois, des malfaiteurs s'introduisirent dans son pavilion de Louveciennes et volèrent tous les bijoux. On sut. peu après, que ces trésors avaient été transférés en Angleterre. Mme du Barry fit le voyage pour commencer le procès. Elle dut y aller quatre fois. jusqu'au 14 octobre 1792, et William Pitt. chef du gouvernement britannique. lui conseilla de ne pas se risquer â rentrer en France. Son retour était d'autant plus inexplicable que, le 4 septembre de cette même année, Brissac avait été massacre a Versailles. II lui avait écrit. peu avant. le 11 août exactement : « Vous serez ma dernière pensée...»
A son tour, la châtelaine de Louveciennes. dénoncée par des ' patriotes», fut arrêtée et traduite devant le tribunal révolutionnaire. Fouquier-Tinville prononça un réquisitoire de trois heures. qui répandit sur elle des flats de boue.
Le 8 décembre 1792. la tête de cette femme délicieuse tombait sous le couperet de la guillotine. Sa dernière pensée» fut certainement pour Brissac dont on lui avait jeté la tête dans son salon, après le massacre de Versailles. Elle fut la seule victime de cette sinistre époque a manquer de courage. Son cri désespéré : «Encore un instant, monsieur le bourreau», est dans toutes les mémoires. Un poète a superbement justifié sa faiblesse : «... Car tai seule étais femme en ces temps de héros.»

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